La maladie de Lyme, nommée « Borréliose » est une infection due à une bactérie transmise lors d’une morsure de tique infectée. Cet agent pathogène est la Borrelia. Il existe plus de 300 espèces du genre Borrelia, la plus répandue et la plus documentée étant Borrelia burgdorferi.
La maladie de Lyme peut s’exprimer et évoluer pendant de nombreuses années. Ces manifestations ont été regroupées en 3 stades différents.
Le stade I est celui de la phase aiguë (de 3 à 30 jours après la piqûre). Une plaque rouge circulaire (érythème migrant) peut apparaître et s’étendre. Un état pseudo-grippal peut survenir : frissons, fièvre, fatigue, courbatures, ganglions lymphatiques enflés. Une paralysie faciale peut également s’installer chez certaines personnes. A ce stade primaire, la bactérie colonise uniquement la peau ; cet érythème migrant est incontestablement la signature de la maladie de Lyme et nécessite impérativement un traitement aux antibiotiques même si le test de dépistage « Elisa » est négatif car les anticorps luttant contre la bactérie ne sont pas encore présents.
Le stade II apparait quelques mois après la morsure. Cette phase correspond à l’essaimage de Borrelia burgdorferi dans les liquides biologiques. En l’absence de traitement, des éruptions cutanées apparaissent accompagnés de symptômes tels fatigue, difficultés de concentration ou de mémorisation, sautes d’humeur, douleurs musculaires et/ou articulaires. Un traitement aux antibiotiques s’impose. Le test de dépistage « Elisa » peut se révéler positif mais peut également rester négatif.
Le stade III est une phase tardive, survenant des mois voire des années, des décennies après la morsure. La bactérie colonise les tissus et des symptômes extrêmement variés peuvent se manifester : neurologiques, articulaires et/ou dermatologiques, toujours associées à une fatigue chronique. De nombreuses personnes sont en « errance médicale » car le lien entre les symptômes et une morsure de tique n’a pas été établi, d’autant si le test de dépistage reste négatif.
La maladie de Lyme présente deux caractéristiques :
- Elle est associée à des co-infections c'est-à-dire de micro-organismes tels que bactéries, protozoaires, champignons, parasites, virus qui, en tant que co-facteurs, génèrent une grande diversité de symptômes.
- La propriété d’enkystement de Borrélia dans l’organisme correspond à une survie de plusieurs mois dans des conditions anaérobies (privées d’oxygène), sans manifestations métaboliques et sans reproduction. Cette phase « dormante » est rendue possible par l’élaboration d’une structure de protection appelée « biofilm». Cette propriété d’enkystement fait que la maladie de Lyme connaisse des phases critiques et des périodes de latence.
La présence de Borrelia étant associée à une multiplicité de symptômes et de co-infections, le Dr Richard Horowitz, spécialiste mondial de Lyme, a mis au point un questionnaire symptomatologique afin de déterminer la probabilité d’être atteint d’une maladie de Lyme : http://www.associationlymesansfrontieres.com/questionnaire-lyme/
Si le traitement conventionnel (antibiothérapie par voie orale, de 4 à 6 semaines, éventuellement renouvelée une fois) est bien adapté aux phases d’urgence aiguës et précoces, il se révèle beaucoup moins efficace dès que la maladie devient chronique. Sur le long terme, il y a des rechutes et le renouvellement de l’antibiothérapie affaiblit à terme l’état du « terrain » du malade déjà malmené (foie fatigué par cette surcharge toxique, intestins perméables, déficits en vitamines, …).
Une approche intégrative de la maladie associe le protocole conventionnel à d'autres outils : traitements antiviraux, antifongiques, antiparasitaires, compléments alimentaires, homéopathie, phytothérapie, aromathérapie,... L’objectif étant de détruire les co-infectants responsables de différents symptômes et de soutenir l’organisme face à ces traitements chimiques.
Une approche alternative existe, n’utilisant aucun médicament conventionnel chimique. Phytothérapie, aromathérapie, homéopathie et nutrition sont les principaux outils. Dans un premier temps, il s’agira de « rétablir le terrain » en détoxifiant l’organisme puis de « renforcer le système immunitaire ». Des thérapies naturelles seront utilisées afin d’obtenir l’amélioration des symptômes.
En tant que naturopathe, je peux vous accompagner lors de vos cures d’antibiotiques. Les longues périodes d’antibiothérapie fragilisent l’organisme et favorisent le développement d’autres micro-organismes pathogènes, tels Candida albicans. La combinaison d’un protocole naturel avec le traitement conventionnel optimise les résultats. Et si vous choisissez l’approche alternative, je saurai mettre mes compétences à votre service. Je vous invite à consulter le site suivant : www.concept-halte-lyme.fr
Face à la maladie de Lyme, prévention et vigilance restent les seules armes efficaces.